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Le cimetière de l'église.
Avant 1848, les morts de Durnal étaient enterrés à Spontin. Les convois funèbres parcouraient tant bien que mal le chemin des meuniers et la Breugette. Le sentier était si abrupt que le cercueil devait parfois être amarré à une perche que portaient quatre vigoureux "pwarteus". Une fois parvenu "aux saints de bois", qu'abritait une anfractuosité du rocher, à hauteur du laid tournant, la dépouille mortelle était accueillie par le curé de Spontin. (Roger Cochart. Archives et mémoire collective, 1992)
Un premier cimetière sera construit "Al Vozalle", en 1848.
C'est en 1850 que l'on va enterrer les premiers morts autour de l'église. Le 09/02/1853, les époux Pierre Henrotte et Maximilienne Mine font une donation d'un terrain de 50 ares pour l'agrandir.
En 1865, la place venant à manquer, une pétition réclame le retour au cimetière d'Al Vozalle, mais une autre pétition, signée par 70 chefs de famille, dont le bourgmestre, demande le maintien du cimetière de l'église. François Dehay, de Gesves, l'entoure d'un mur pour la somme de 1750 FB.
En 1870, la fabrique d'église de Durnal "appréciant l'importance des nombreux services rendus à la paroisse pendant une période de 24 années par feu monsieur Capelle-Thibaut, décide qu'il y a lieu de concéder gratuitement à la famille, comme témoignage de gratitude pour les bienfaits inappréciables dont la paroisse lui est redevable, un espace de 3 mètres carrés de terrain, dans le cimetière de la commune (Séance du conseil de fabrique du 3 juillet 1870)
Un nouvel agrandissement est réalisé en 1889, sur deux terrains acquis en 1888 aux époux Quevrin-Boccar (42 m²) et Pairon Alexandre, Rosalie Henrotte (204 m²) (Séance du conseil communal du 07/08/1888).
En 1984, le cimetière d'Al Vozalle étant complet, l'administration communale décide d'agrandir le cimetière de l'église. Il achète la maison de Gustave Custinne-Kog, avec jardin et celui de la famille de Mélanie Lambin-Mathieu.
Ces acquisitions permettent l'agrandissement du cimetière de l'église tel que nous le connaissons actuellement.
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